La circulation au Mexique
Avant le délire de Pat, nous voulons souhaiter:
Buenos cumpleanos a nuestro nieto « Eriel », né il y a juste 1 an, ce 15 Fevrier, quand nous étions en Chine, mais qui était venu en personne nous accueillir à CDG dès notre retour.
En son honneur, voici une petite ronde d’enfants prise à Nebaj.
BON ANNIVERSAIRE et de gros ,gros baisers de Mam et Tad
LA CIRCULATION AU MEXIQUE
Première expérience: le feu (rouge)
Comme je l’ai appris à l’école, je m’arrête au feu (vu au dernier moment), juste au feu!! « Oups! Madre de Dios », j’étais en plein milieu du carrefour. En effet leurs feux sont:
A)- de l’autre côté du carrefour
B)- tout en hauteur.
Nous avons serré les fesses. Et encore, moi j’ai mon permis, donc je suis dans les bons; mais devinez!? Eux , il parait qu’ils l’achètent!! Si je recommence c’est le P.V et des pesos…ou le cimetière! Il faut bien encore quelques sacrifices humains!!
Et pourtant, quelques jours plus tard, en quittant Tuxtila -Guttierez de bon matin, au milieu d’un carrefour (désert, et pour cause!) les « adversaires » me font des signes.
De la diagonale (au vert bien sur) surgit justement une « coche » de la Sécurité Civile. Là, je résume: malversation!, contravention!, protestation!!!, négociation!…la prochaine fois f’rez attention!!
Sur les 100 pesos que me réclame, un peu géné, le pandore, je négocie à 50 pesos (2 E 50). Bonne pioche, il était de bon poil.
Il me précise tout de même que mon attitude pourrait provoquer des accidents. Je m’en serais douté et c’est bien le seul point sur lequel j’étais tout à fait d’accord avec lui!!
Je fais pourtant tout à fait confiance à ma copilote… quand elle ne dort pas, et quand elle dort pour de vrai, je la réveille par un tope loupé ou ..au milieu du carrefour!
Le pétrole:
Là, c’est très simple, c’est Pemex ou…Pemex, mais pas «Paymax » car le Mexique est le 6° producteur mondial de pétrole et Pemex a la concession nationale de la distribution; le litre vaut donc la même chose sur tout le territoire: 7,72 pesos, soit 0,35 à 0,40 Euro le litre. On rêve!!!
La vitesse:
Les routes sont toutes à double voies seulement et avec des lignes jaunes continues d‘un bout à l‘autre, même en ligne droite
Des limitations de vitesse partout: en général 80, souvent 40 (même sur une autopista!) et jusqu’à 20! Nat à même repéré un 13 Km/h à… Chisec!! Ces panneaux, placés n’importe où, sont impossibles à observer. De ce fait on traverse les lignes jaunes, simples ou même doubles allègrement… et en suivant l’exemple des flics! Je n’ai jamais grillé autant de lignes jaunes dans ma vie, et à 3 reprises des doubles. Il faut bien conduire à la mexicaine!
Sur les routes d’énormes bahuts, minimum 20 tonnes et des trucks américains auxquels sont accrochés l’un à l’autre 2 x 15 tonnes; du jamais vu pour moi!! Impressionnant, surtout quand il faut les dépasser
Pour avancer un peu sur la route, voici la technique. Je suis un poids lourd, + il est gros + il fonce, (j’en ai suivi à plus de 110). Ces pros du volant connaissent la route par cœur. Ils vous annoncent le 1° Tope car il met ses warning et passe sa 1°. C’est alors qu’il faut jouer. On passe le Tope avec lui, ligne jaune ou pas (attention tout de même à une voiture en face) et on passe nos 2 essieux en 30 secondes tandis que lui en a au minimum 5 et jusqu’à 7 à négocier. Sauvés du tope! (mais attention au suivant!), on est déjà loin…à la recherche d’un nouveau camion-pilote, ou d‘une voiture un peu dégourdie;
C’est vachement chouette et sécurisant! Même Nat approuve…sauf qu’elle ne supporte pas que je les dépasse.
En dehors de cela , des nuées de « coccinelles », plus qu’il n’y en a en Allemagne, et même habillées en flics .
Les obstacles:
C’est fou ce qui peut traverser une route:
Le « cruce de camiones » c’est logique, mais on trouve aussi le « cruce de poblado »(population), encore normal, le cruce de peatones, de escalores et même de agua. J’ai même vu à la sortie de Oaxaca un panneau « embouteillage de Mezcal »,qui annonçait simplement l’usine de mise en bouteille du Mezcal, le fameux alcool que vous goùuterez à notre retour.
…et bien sur, pour le dessert, celui des « flicos mexicanos ..couchados!! »;
Original et troublant: nous passons sous un détecteur de drogue (sic) installé sur un camion ,avec des flics autour Si leur « auto-radio…phone » s’allume..alors bonjour la mélodie dans le poste…de police!!!
Enfin ce qui est vraiment génial de la part de la Sécurité Routière, c’est que sur la route on vous avertit des « maladies nosocomiales » que vous risquez d’attraper.
Si je connaissais déjà le « zona ophtalmique », je comprends encore que les panneaux « zona de derrumbes » (effondrements) ou « zona de niebla » (brouillard) provoquent quelques injuries, passe encore pour l’allergie aux études devant celui de « zona de escolares », mais j’ignorais totalement que le « zona de topes » pouvait être mortel;
Regardez ici la (dernière) maison de mon copain Roberto!! Il n’a même pas pu aller jusqu’au Pantéon (caveau de famille)! Ils ont même noté sur le toit de sa guitoune la médication pour en guérir. Lui, il avait dû se soigner à la Téquila; mais on lui avait bien dit à Roberto: Pour le zona (ou plutôt contre!), JAMAIS DE GENERIQUE!! Là il a été maladroit…et trop à droite!!
Voici l’expérience vécue de 3 semaines et 4000 Km de routes mexicaines!!entre Yucatan, Chiapas et Oaxaca
Bon, il parait qu’au Guatemala, la route c’est pire. Mais je n’aurai plus charge d’âme; nous revenons dans le rang des routards, aux mains des autochtones sur leurs innombrables pick-up, en espérant ne pas être choisis comme « Xochimiqui » (sacrifiés mayas) de la route..!!
A bientôt donc, j’espère;
Pat
Bonjour Tad et Mam,
Un très grand merci pour avoir pensé à moi ! Me voici un grand maintenant (comme disent mes parents) ! J’ai mangé du gâteaux au chocolat fait par papa et du crumble fait par maman. Hum, c’est chouette d’avoir 1 an !!!!
Je vous attends pour fêter cela avec vous…
Je vous fais plein de bisous,
Votre petit fils, Eriel
Toujours aussi passionnants vos compte-rendus !Actuellement à Asnières(garde de 2 petits enfants) la circulation y est nettement moins folklo que chez vous,à part les motos qui font n’importe quoi…. Quant aux couleurs, n’en parlons pas…nous serions daltoniens que cela ne changerait pas beaucoup dans la grisaille parisienne. Merci pour vos splendides photos qui nous permettent de redécouvrir les couleurs (mieux encore qu’à Ré !)et de nous « rincer l’oeil » ! A l’occasion pouvez-vous préciser le sens de tope ou topes….nous ne sommes pas surs d’avoir compris !
Nous attendons la suite !
Cela fait toujours plaisir d’avoir de vos nouvelles par vos commentaires , même en noir et blanc
Je vous souhaite de ne pas rencontrer de « topes » debout…car ce sont les gendarmes couchés Mexicains
J’ai un peu mal au cœur pour cet homme qui a l’air de peiner à rester accroché…