En Orissa des temples… parfois coquins

Tout d abord en reponse aux interogations de certains sur la race des fleurs en chapelet…ils agit tout betement de tetes …d oeillets d inde enfilees comme des perles,Nous n avons malheueusement pas encore vu les champs de production..qui doivent etre impressionnants!!!

De France nous avions reserve par internet notre train de nuit pour Bhubasneswar dans l’état de l’Orissa  !!! Nous faisons des envieux parmi des jeunes touristes car nous sommes les seuls « en cabine de luxe », privilège des vieux à qui l’on fait déjà 50 % de réduction en Inde !? (départ et arrivée à l’heure !! magique !) Cette affreuse ville est une petite merveille à visiter grâce à tous ses temples, du VIII° au XII° siècle, et au nombre de 30 à…5000! selon les guides, à vous de choisir. Nous en avons visité une petite dizaine seulement :

 Le temple Lingaraja (malheureusement interdit aux non-hindous et que l’on peut seulement voir d’une terrasse, pour nous consoler. Pensons que même Indhira Gandhi  n’a pu y accéder…son mari n’était pas hindouiste!!)

Le Chitrakarini au bord des gaths avec la vieautour.et ses sadhus!

Le Sari Deul qui a au moins une… «sacrée disciple».

Le Mukteswara, le plus élégant avec ses danseuses finement sculptées et surtout cette femme chevauchant un animal composé d’un patchwork de  9 animaux …à vous de les trouver !!!

Le moins beau: Ananta Basudev, mais le plus nourrissant dit Pat…des dizaines (moi je dis une centaine) de moines préparent en permanence des thalis pour les pèlerins de passage. C’est fou !

Demain matin notre voyage commence vraiment avec notre premier trajet en bus indien  !!!

                                                                   X       X       X        x        X

3 heures de bus extra, avec clim …naturelle, pour rejoindre le repère de routards de PURI. La grande plage nous décoit…sale et bétonnée. Les restos programmés ont disparu. De même en montant au mirador de la librairie voisine (comme le pape lui-même a du le faire pour cause d’accès inautorisé)nous ne voyons pas grand-chose des mystérieuses prières qui se  concoctent derrière les murs du temple de Sri Jaganath, par contre toujours ce spectacle étonnant de la foule des pélerins et de sa cohorte de mendiants.

Nous organisons notre virée en Orissa (maintenant au nom indien d’Odisha) pour y faire notre tour des marchés des ethnies des montagnes .Nous prenons une voiture avec chauffeur pour rejoindre ces endroits un peu paumés.

Pour débuter notre programme nous partons de petit matin découvrir:

le temple de Konarak : le sexe classé au patrimoine mondial de l’Unesco !Le classement de l’Unesco n’est pas fait par-dessus la jambe (ici, même plutôt par dessous !) car l’ensemble est en effet majestueux.

Quoique intitulé temple, ce monument n’a rien de religieux, loin s’en faut. Edifié au XIII° S par Narashimadev I° pour glorifier sa victoire contre les musulmans (le cheval hindouiste écrase l’éléphant muslim !), ce majestueux et immense véhicule de …7 CV crotin et 24 roues (celles d’un jour) représente le char de Surya, dieu du soleil.

Outre 3 statues en chlorite de Surya, respectivement alignées sur l’aube, le midi et le couchant, ces ultimes ruines sauvées des pilleurs moghols, et des cyclones ! sont une immense fresque de sculptures …d’art et d’érotisme !

Pour un  bonheur visuel, voici, en 2 volets distincts (afin de respecter les chastes yeux!, ou au contraire de se rincer l’oeil) un « petit » extrait de cette interminable fresque :

–          Le volet exotique :

–          Et le volet érotique!:

Et cette derniere sur laquelle Gerard pourra zoomer a volonte!

Cela n’équivaut pas aux sculptures des temples de Kahujaro (rajasthan) qui, eux, versent dans la totale zoophilie, mais si vous restez sur votre faim, sortez de votre bibliothèque le « Kama-Sutra » (j’allais écrire Karma !) qui s’y trouve certainement:  petit « Livre Rouge des Ballets Roses » pour hommes en « rut majeur » ou femmes en mal de mâles, dont doivent vraiment avoir encore besoin les mâles indiens, en particulier tribaux face à…la face de leurs femmes que nous découvrons sur les marchés. Nat dit que ces écritures sculptées avaient été exécutées sur ordre pour exciter les « papilles »(trop conservées en papillotes ?!) des shadus qui, un peu trop nombreux dans la profession, oubliaient semble t’il de faire des enfants !! Cela a du être efficace car l’Inde n’en manque plus  désormais, ni de shadus ni d’enfants!

Bon j’arrête mon char pour ne pas dire plus de bêtises. 

Nat..pour le<serieux> et bien sur Pat pour ce qui est…classe!!

Et bons reves a tous..Pour notre part,nous partons pour 15 jours aux <iles Andaman>et ne savons pas si nous aurons internet la bas