Awasa: une étape aquatique

      Nous voici donc de retour du sud de l’Ethiopie et avant fe faire le récit de notre périple  nous voulons souhaiter

les anniversaires: de Laurelie aujourd’hui même, et d’ Eriel

 à qui nous n’avons pas pu le faire le 15, à défaut d’ internet. Nous avons choisi la photo  de ce bébé chevreau, né sous nos yeux sur la route, et que le chauffeur de notre voiture a délicatement déplacé afin qu’il ne soit pas écrasé. C’est sous ce regard d »amour d’une jeune maman  pour son enfant que nous leur adressons à tous les deux tous nos vœux de joyeux anniversaire,

et nous postons pour Eriel tout specialement la photo de ces 2 singes aussi malicieux et gourmands  que lui (ils voulaient a tout prix me prendre mon gateau!!!)…Nous ne pourrons malheureusement pas lui rapporter comme nous l aurions souhaite! 

Nous démarrons tranquillement dans un bus confortable pour Awasa, une ville très agréable au bord d’un superbe lac peuplé d’oiseaux et dont beaucoup sont endémiques.

Nous déjeunons d’un poisson grillé tout juste sorti de l’eau. L’ambiance de cette ville est bon enfant. Le WE c’est la promenade familiale autour du lac et aujourd’hui particulièrement: pour la remise des « graduations » chaque famille d’étudiant vient poser pour la photo traditionnelle.

Awasa est aussi très connu pour son marché aux poissons qui regorge de marabouts et autres oiseaux à l’affut des déchets car les pêcheurs les mettent en filet directement sur la grève .Awasa est une ville très appréciee des touristes ethiopiens vivant  aux US  et nous nous amusons à préparer avec un couple (lui au téléphone depuis les US) leur voyage de 8 jours en Europe: 2 jours en France, 1 à Rome, 1 à Venise (que nous leur avons rajouté) et enfin l’Espagne!!!! Nous avions beaucoup de mal à les limiter à  ces 3 pays ! et autant dire qu’il étaient sidérés de notre séjour de 3 mois dans leur pays!!

De nouveau un minibus pour Yirgalem, où se trouve le très beau « Aregash lodge » niché dans un environnement superbe. Le soir après une courte invasion de mouches, ce sont les singes qui arrivent de toutes parts puis…des vautours s’installent et attendent le diner qu’ils partageront avec …les yènes. Une fois ce petit monde rassasié, tout le monde disparaît magiquement. Il ne restera à notre réveil qu’un oryx  broutant tranquillement tout près de notre hutte.Avec le vieux jardinier nous nous promenons dans la campagne où une femme nous montre comment préparer la farine de « faux bananier ». Ses galettes étaient bien meilleures que l’infâme bouillie que nous avions goutée à Awasa!

Anne,chirurgien esthetique belge :nous a proposé de partager sa superbe 4×4 en cuir jusqu’à Dila et grace a elle nous nous rapprochons ainsi du sud

A bientot

Pat et Nat