Dans les Caraïbes, une palette de bleus à San Andres

Repos maintenant et nous allons buller autour des piscines de l’hostal Masaya’s à Santa Marta. Nous avons chacun la nôtre, plein soleil sur le toit devant la cathédrale  pour Nat et à l’ombre des murs pour Pat. Ce ne sont pas des piscines olympiques, mais pour déguster notre caipirina ..c’est divin. 

Un vent démentiel est apparu cette semaine, et il est dur de se promener le long de la baie. Même le soir il faut se soutenir mutuellement pour arriver au petit restaurant sympa de cette petite station balnéaire, mais attention à  ne pas traîner trop tard le soir, c’est ce qu’apprendra un jeune français de notre hôtel, qui s’est fait attaquer à 11h du soir avec couteaux et tessons de bouteilles.on l’aidera pour s’assurer au moins un petit déjeuner.  

A Taganga, l’hôteliere ne nous rassure pas trop en nous  demandant de rentrer avant 17h.

Mais le site est beau et nous profitons  bien de  la mer et de la piscine  (de l’hôtel Divanga…tenutenu ussi par une  Française) 

Et quel coucher de soleil!!!! Presque aussi beau qu’à Ré! 

Après quelques jours à Cartagena, nous nous envolons pour l’archipel de San Andres, destination balnéaire favorite des Colombiens. Nous sommes un peu heurtés au premier abord par les immeubles longeant la mer, mais finalement nous trouvons une posada  dans le petit village de San Luis à 20 m de la plage, et nous ne nous lassons pas du spectacle de cette mer aux 7 dégradés de bleus 

Un épave juste devant nous est le lieu de promenade des touristes..et rappelle que le Pacifique peut être méchant. 

Cet archipel a été déclaré zone franche en 1953,  et la ville de San Andres, que nous fuyons,
ressemble ainsi à Andorre avec sa flopée de magasins de tout, et sutout d’alcool…qui coule à flot, en particulier sur les plages et même dans le hall d’attente de l’aéroport (et….. bientôt dans des distributeurs automatiques ATM ? puisque c’est la que l’on s’ approvisionne en liquide !!!) 

PS: en plus ils sont écolos: pour ne pas avoir  de  verres à laver. .ils fournissent le « coco-loco »…(mélange d’alcool et de jus de coco) dans la noix…à 30 degrés à l’ombre! 

Les né-natifs de cette île ne sont pas basanés mais noirs et parlent anglais. Ce sont des descendants d’esclaves.  Notre logeur à San Luis dont je m’etonnais de son « pur »anglais, nous a glissé  « Nous étions une colonie anglaise, nous sommes devenus une (bien nommée?) colonie « colon-bienne », bref nous resterons toujours la colonie de quelqu’un.

Et qui sait, peut être un jour  du Nicaragua, beaucoup plus proche géographiquement  et qui en réclame  encore  l’annexion malgré le traité de 1913 avec la Colombie, et la confirmation de la Haye en 2012 !    

   Après 3h30 de catamaran sur une mer déchaînée avec des creux de 4m, ….où Pat a dormi comme un loir  (faute au cachet de Notamine) tandis que ses voisins avaient quelques problèmes de mal de coeur.Nnous arrivons sur l’île de Providencia, sa petite soeur. Les habitants totalement noirs, parlent exclusivement la langue de Shakespeare mais avec un tel accent africain, que cela est incomprehensible …mais très chaleureux. Un comble pour un pays hispanophone, on peut dire qu’ils parlent anglais… comme une vache espagnole!

ll’île est toute petite, et nous louons un scooter. Chaque jour nous en ferons le tour. …une quinzaine de kms, les maisons sont de toutes les couleurs, et tous les dégradés de bleus.

Une posada face à Crabe-cay nous permet de rêver. ..  tous les dégradés de bleus s’offrent à nous, ..c’est presque aussi beau…qu’à Ré: n’est ce pas?  

Le tour de l’ile nous permet de voir quelques tortues et de belles éponges, mais malgré tout Nathalie est déçue par le snorkeling. Par contre’ici, l’alcool coule toujours à flot même en plein océan! !

En dehors de la mer, 2 grandes occupations à Providencia : 

lire la trilogie « la saga du siècle » de Ken Follet dans son hamac,

et manger des Mixtos maricos de poissons et langoustes sur la plage au « Divine Ninos » (sic) ) ou encore des ceviches au son du reggae dans le… »ridicusly atmosphèrique Roland roots bar ». Bref des kg en perspective.

Pendant ce temps, les oiseaux regardent les chevaux de course galoper sur la plage en préparation de la grande course annuelle. 

Voici pourquoi nous n’avons pas  écrit d’article pendant près de 3 semaines !

A bientôt avec de superbes photos de Cartagene des Indes. 

Patrick et Nathalie