Evasion dans le sud du Southland

Âpres ce court « séjour en prison »  nous nous évadons vers le Southland : le sud…de l’île du sud. Une petite envie de chocolat nous amènent à Dunedin où nous attend le Cadbury de NZ; Grosse déception, pas de visite, l’usine serait fermée depuis 1 an 😈,   

Puis nous faisons un détour pour rejoindre notre guest-house, belle maison style anglais, comme tous les charmants pavillons qui bordent nos routes avec, tradition anglaise, leurs bow-window, jardin  fleuri et gazon…rasé..Mais notre home est perché au haut  d’une rue beaucoup  trop raide pour Nat.!!! Et pourtant ce n’est pas la « Baldwin Street »,  la plus pentue du monde avec ses 35 %!

En route la surprenante gare de Dunedin nous impressionne par son originalité architecturale et sa taille.

Mais pas autant  que le  château de Larnach, ses magnifiques jardins, et la superbe vue sur la péninsule d’Otago dont le phare nous rapelle quelques paysages bretons.

Mais si les côtes sont poissonneuses, nul poisson frais dans les supermarchés, très  peu proposés dans les restaurants, et aucune poissonnerie… ni de boucherie d’ailleurs!! (Services  vétérinaires  semble-t’il). Donc « fish and ships » anglais à tous  les coins  de rues…et servis, brut d’emballage et à consommer sur place, ou en takeway  😊😊! Arrêts en route  dans des cafés/bars aux décors chaleureux où des enfants très jeunes font des parties de billard passionnées.

Sur la  Southern Scenic road, qui passe par la côte des Catlins ( région enchanteresse), les moutons ont enfin envahi notre paysage.

Nos routes sont bordées de sapins, peupliers, ou eucalyptus. Ceux là  resteront intègres, mais si tu t’appelles  cupressus…la boule à  zéro, au cordeau sur 4 à 5 mètres de haut!! créant ainsi des couloirs  de verdure impressionnants, le tout pour protéger toutes leurs cultures : bétail, vergers, vignes et plantations de kiwis.

Le nombre de seals (lions de mer) va bientôt dépasser celui des moutons . Au Nugget Point, (dont les arbres poussent couchés par le vent), ils jouent dans les » cheveux de sorcieres »‘,  algues exclusivement NZ!!. 

Rivières turquoises, « blue pools » incroyables, lacs aux eaux si transparentes, comme à Queenstown, que les canards semblent aériens….

..et l’eau si bleue du lac Wanaka au petit matin..

Les montagnes se reflètent dans les « mirror lakes » sur la route du fjord de Milford Sound qui, lui, est profondément noir.

Arrêts fréquents pour de petits treks en  forêt  pour voir: lookout,  falls ( beaucoup de falls toutes +belles les unes que les autres)

Et parfois, surprises de la route, des « ex voto »…de soutifs : opération lancée pour le cancer du sein !!!… ou de chaussures (mais pourquoi  ???)

Déception à la vue des glaciers Fox et Franz Josef qui ont tellement fondu…! Par contre la montagne environnante, couverte de Christmas trees, est superbe ainsi que le trek longeant la rivière… qui charrie des blocs de glace.

Quelques traversées de forêts subtropicales, toutes méritant le titre de « rainforest »aux superbes fougères arborescentes et arbres immenses et moussus. Pas étonnant, que la côte ouest  soit si verte, il y tombe plus de 13 mètres  de pluie par an quand à  Brest il n’en tombe que 1 m 20 😠😠Mais entre hier et cette nuit… il n’en reste plus que 12 pour le reste de l’année 😊😊 et, côté  saisons, pour les Néo-zélandais : » Noël au balcon…Pâques aux tisons » ….C’est normal 😆😆.

La route nous nargue avec ses mauvaises herbes: hydrangeas, canas, agapentes, ou lupins en fleurs, poussent à  l’état sauvage!!, une provocation!! C’est actuellement l’été, vraiment la saison où il faut visiter ce pays.

Nos amies les libellules ne diront pas le contraire 😊😊

A bientôt
Pat et Nat  qui se sont bien amusés au « Puzzling world »  de Wanaka avec des jeux sur la perspective. Dans le labyrinthe, nous avons triché en empruntant une sortie de secours pour limiter les 5km que nous risquions de faire.

Ps: impossible de ne pas rajouter une photo de l’arbre le plus photographié de Nouvelle-Zélande. ..qui normalement est dans l’eau à Wanaka  ! !! Mais, réchauffement climatique sûrement, il n’y a plus assez d’eau.